3 questions sur Montessori

Co-construire les parcours de vie

Ci-dessous nous allons répondre aux 3 questions suivantes sur Montessori :

Question 1
Pourquoi cette pédagogie est devenue en 120 ans
le premier courant pédagogique au monde ?

Question 2
Quelle est l’utilité de cette approche
pour des personnes apprenant différemment ?

Question 3
Comment peut-on facilement déployer des outils Montessori
avec les personnes accompagnées,
quelque soit leur spécificité et leurs difficultés cognitives ?

Notre dossier complet est accessible en cliquant ici.

Bonne lecture !

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1. Pourquoi cette pédagogie est devenue en 120 ans le premier courant pédagogique au monde ?

Savez-vous que Maria Montessori a commencé à travailler avec des enfants en situation de handicap, dans le centre de Rome à la fin du XIXème siècle ?

En les observant, elle a vite compris que chaque enfant apprend différemment et surtout chacun à son propre rythme, pas forcément en fonction de son âge réel…

Elle a donc rapidement imaginé des méthodes d’apprentissage par la stimulation sensorielle, pour favoriser le développement cognitif à tous les âges de la vie.

Les résultats étant particulièrement encourageants, elle a poursuivi ce travail toute sa vie et proposé des cycles d’apprentissage par tranche d’âge (0-3 ans, 3-6 ans, 6-9 ans…) qui sont aujourd’hui mis en œuvre partout dans le monde.

Dorénavant, les neurosciences viennent confirmer largement ses intuitions sur le développement du cerveau et le développement de ces approches pédagogiques s’accélèrent sur la planète entière.

120 ans après son invention, la pédagogie Montessori est devenue le premier courant pédagogique au monde qui inspire aussi bien la méthode dite de Taiwan, qui forme les meilleurs mathématiciens du monde, la pédagogie des écoles primaires indiennes, que les enseignements des plus grandes universités mondiales.

Aujourd’hui, le nombre d’écoles Montessori explose partout dans le monde et la France connait la même dynamique…

 

2. Quelle est l’utilité de cette approche pour des personnes apprenant différemment ?

L’idée fondamentale de Maria Montessori est que chaque enfant apprend à son rythme. Certains parlent à 1 an, d’autres à 2 ou 3 ans.
Certains savent écrire à 4 ans, d’autres à 8 ans.
Il en est de même pour les mathématiques, la motricité, les raisonnements complexes…
Il est donc nécessaire d’adapter les apprentissages au niveau de l’enfant et pas de demander à l’enfant de s’adapter à des apprentissages tous identiques pour la même classe d’âge.

Nous avons le même enjeu avec les personnes dites en situation de handicap, qui ont par définition un mode de fonctionnement cognitif spécifique.

On cherche alors à adapter chaque accompagnement médico-social en temps réel, en fonction de la situation de la personne et de son évolution.

Qu’elle soit en phase de croissance et de développement pour les enfants et les jeunes adultes, ou en phase de déclin des capacités cognitives comme pour les personnes âgées dépendantes…

Dans tous les cas, nous sommes confrontés à cet enjeu essentiel de réussir à personnaliser chaque accompagnement pour répondre au mieux aux besoins de la personne.

Et c’est exactement le fondement de la pédagogie Montessori…

Nous avons donc développé depuis plus de 10 ans, des outils et des approches spécialement pour le médico-social.

En reprenant certains outils Montessori, en intégrant les apports les plus récents des neuro sciences, avec d’autres méthodes actives comme l’Empowerment, le Rétablissement, les approches Freinet, Steiner, le Design Thinking, l’accès à la nature…

Et les résultats sont là… De plus en plus d’études scientifiques confirment l’efficacité de ces approches basées sur la stimulation sensorielle et le plaisir de faire à son rythme des activités choisies.

Cette démarche d’accompagnement fonctionne à tous les âges de la vie.

Pour les enfants différents, en optimisant leurs capacités d’apprentissage et en favorisant leur autonomie sociale.

Pour les adultes en situation de handicap, en leur permettant d’accéder à des savoirs ou à des compétences nécessaires pour la vie en société : permis de conduire, réussite à des examens, accès à des emplois autonomes…

Pour les personnes âgées dépendantes, en stimulant leurs capacités cognitives, en maintenant au maximum leur autonomie et leur vie sociale, en leur offrant des activités ludiques, plaisantes, faciles à déployer pour égayer leur quotidien.

 

3. Comment peut-on facilement déployer des outils Montessori avec les personnes accompagnées, quelque soit leur spécificité et leurs difficultés cognitives ?

Avec des outils simples et efficaces, une posture adaptée et un peu de bon sens !

Les outils que nous utilisons ont été testés avec tous les publics du médico-social. Ils sont faciles à construire ou peu couteux à acheter et ils peuvent être utilisés au quotidien avec chaque apprenant.

Pour cela, vous choisissez et proposez des supports qui vous paraissent adaptés aux besoins identifiés et vous les testez immédiatement avec la personne et ses proches.

A partir des observations effectuées, on adapte alors au fur et à mesure les outils proposés pour améliorer l’accompagnement en temps réel.

Ce travail se fait à partir de votre expertise et de votre connaissance des personnes, en ajustant les propositions en fonction des résultats obtenus…

Le bon sens consiste alors à accepter l’idée qu’on essaie, qu’on peut se tromper et qu’il suffit alors de modifier notre proposition de départ pour l’améliorer.

L’apprentissage par Essai / Erreur, à la base de toutes les grandes avancées humaines, est alors à l’œuvre et fonctionne !

Et les professionnels que nous sommes prennent d’autant plus de plaisir à réaliser leurs missions au quotidien…

 

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